feutres sur carton fond vert-
C’est la fête hystérique, la fête du brouillard, la fête des amours cramés. La défiance des épingles à nourrice devant les saccades et les spasmes des corps désarticulés, les corps fragiles d’un underground nerveux, hypnotique, et violent qui te prend dans les berceaux des constructions intellectuelles et pseudo mentales. Pas de prières: juste l’extortion des énigmes dans le coeur de cette foule qui tremble de plaisir et d’une certaine jubilation atmosphérique. La musique torsade tous ces types et toutes ces femmes qui ne s’imaginent nulle-part ailleurs. Ca sauttille, ça s’envole et puis charmantes caresses d’un ciel voluptueux. Aux abords des délices, aux abords des poésies acharnées devenues sages le temps d’une nuit. Aux abords des potions, de l’absynthe, du dawanesk on se la coule douce. L’être humain est un hors la loi par nature, et ça se termine en convictions « dévastatrices ».
Est-ce que je dors, ça n’a rien d’un rêve classique, ça n’a rien de fausses notes, les partoches brûlent, le son des sonos couvrent la chute des comas, la force nous emméne au creux d’une paume sucrée…
Je m’accorde avec une tige l’observation de ces animaux, les sauts, les cracheurs de feu, les petits merdeux. Je prend de la hauteur pour accompagner les oscillations des corbeaux, pour suivre leur rondes au-dessus du délire, le corbeau est un stratège maudit, un soldat soumis, un guérillero endormi, sans suite ou progression de formatage, il prend la liberté qui gémit à ses pieds.